Donbass. Opération russe

Frappes sur la centrale de Zaporojié: un expert explique le silence de l'Occident

Pour l'Occident, dénoncer les attaques de Kiev contre la centrale de Zaporojié serait synonyme d'"admettre que son satellite a commis des actes répréhensibles", estime Oscar van Heerden, chercheur principal au Centre pour la diplomatie et le leadership africains de l'université de Johannesbourg.
Sputnik
L'Occident veut faire croire que la menace d'une guerre nucléaire émane de la Russie et tentera, en cas d'incident nucléaire à la centrale, de rejeter la responsabilité sur Moscou, explique-t-il à Sputnik Afrique.
En effet, à la suite des attaques ukrainiennes visant l'installation, le département d'État US a demandé à la Russie de "retirer son personnel militaire et civil de la centrale" et de s'abstenir de toute action susceptible d'entraîner une menace nucléaire.
Pour l'universitaire, l'Afrique du Sud, qui a volontairement renoncé à ses armes nucléaires, a une "autorité morale" pour appeler l'Ukraine à s'abstenir de telles actions.
"Je pense que la communauté internationale, en particulier les pays du Sud, devrait commencer à envisager de prendre des sanctions et des mesures contre l'Ukraine pour mettre fin à ce conflit", a ajouté le chercheur.
Récemment, la partie russe a fait état d'une série de frappes de drones ciblant la centrale de Zaporojié. L'attaque de dimanche a fait trois blessés parmi les employés de la centrale, selon la société nucléaire d'État russe Rosatom. La mission de l'AIEA a enregistré des dommages à la couverture d'un réacteur. Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que ce sujet serait discuté au Conseil de sécurité des Nations unies.
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