La décision fait suite à l'audience que le Président Gnassingbé a accordée au Bureau de l'Assemblée nationale en vue d'une nouvelle délibération sur la révision de la Constitution.
Le 25 mars, l'Assemblée nationale du Togo a adopté des amendements à la constitution du pays, notamment le passage d'un système présidentiel à un système parlementaire avec un mandat unique de six ans pour le Président togolais, au lieu de cinq ans, renouvelable une fois.
La nouvelle législation a suscité des critiques de la part des activistes et de l'opposition. Le Président togolais, "attentif à l'intérêt manifesté par les populations" et "dans un esprit d'ouverture et de dialogue constructif", a encouragé un nouveau débat sur les réformes.