Ce soutien hors des frontières est "inacceptable" et des enquêtes pour violations des droits de l'homme doivent être ouvertes sur les agissements de ces groupes extrémistes, a déclaré Ruslan Stroganov, représentant de la délégation russe à l'Onu.
"Nous espérons que leurs nombreux crimes ne resteront pas sans une réponse rapide de la communauté internationale. Nous notons également la situation toujours difficile des groupes les plus vulnérables de la population, principalement les femmes et les enfants", a-t-il souligné lors d'une session du Conseil des droits de l'homme.
Les cas de violences sexuelles, d'exploitation d'enfants dans les groupes armés ou pour de la main d'œuvre gratuite inquiètent particulièrement Moscou. Les enquêtes sur ces violations doivent relever de la compétence des autorités centrafricaines, a précisé Ruslan Stroganov.
La Russie appuie la République centrafricaine dans sa lutte contre les groupes armés, notamment via l'envoi d'instructeurs militaires. Mi-septembre, le Président centrafricain Faustin Archange Touadéra avait d'ailleurs refusé le départ de ces instructeurs, demandé par Paris. Moscou et Bangui réfléchissent désormais à l'implantation d'une base militaire russe dans le pays.