"Je compte qu'avec les accords que nous avons avec Rosatom, il y a moyen d'y arriver", a-t-il fait savoir en marge du forum Atomexpo-2024.
Ibrahim Uwizeye a expliqué que les sols du Burundi sont riches en matières premières, minerais, ainsi qu'en lithium, les 3T [l’étain, le tungstène et le tantale, communément appelés les 3T, ndlr], le coltan et le cobalt. Cependant, pour pouvoir les exploiter, il faut de l'"énergie immense". Une centrale nucléaire est effectivement en mesure d'en fournir.
Or, aujourd'hui, le pays produit plus de 80% d'énergie en hydro-électrique, précise le ministre. Ce réseau est surtout constitué de mini centrales dont la capacité n'est pas très haute et qui sont donc peu attrayantes pour les investisseurs, développe-t-il.