"[L'attaque du Crocus] présente les mêmes caractéristiques que l'attaque qui a eu lieu en Iran il y a quelques mois sur la tombe du général Soleimani, qui a tué des dizaines de personnes." Daech* a alors revendiqué l'attaque mais l'Iran n'y a pas cru.
Il "savait qu'il s'agissait d'une attaque sous fausse bannière et a recherché les véritables auteurs, tout comme les Russes savent aussi qu'il s'agit d'une attaque sous fausse bannière et poursuivront probablement les responsables."
Et de rappeler qu'en janvier 2024, Victoria Nuland, sous-secrétaire d'État américaine aux Affaires politiques, avait fait, à Kiev, "une déclaration selon laquelle la Russie aurait des surprises". 12 jours plus tard, le 12 février, elle a démissionné.
"La grande question qui se pose est de savoir comment Daech*, qui se trouve dans une situation de faiblesse après la défaite en Syrie, pourrait orchestrer une attaque majeure à ce niveau à Moscou, sans encadrement, sans assistance, de manière indépendante", a pour sa part douté, dans une interview à Sputnik, Boris Zabolotsky de l'université fédérale du Rio Grande do Sul.
*Organisation terroriste interdite en Russie