Les "expériences" de la France dans le Caucase comportent des "efforts de pacification" apparents, alors que le rôle de pacificateur y a été rempli par la Russie.
"Nous comprenons que cela n'a rien à voir avec le maintien de la paix. C'est notre pays qui a assumé et rempli l'intégralité du rôle de maintien de la paix, même dans le contexte du règlement du Haut-Karabakh en tant que médiateur. Aujourd'hui, après la phase la plus difficile, nous l'espérons, est derrière nous - si eux, la France, en tant que membre de l'OTAN, ne recommencent pas à attiser les braises. Maintenant, quand il semble que le pire soit derrière eux, ils peuvent se montrer là-bas", a-t-elle déclaré à la chaîne Rossiya-1.
Situation dans la région
En 2023, l’Arménie a commencé à recevoir une aide militaire de Paris sur fond de tensions autour de la république autoproclamée du Haut-Karabakh, enclave disputée depuis des années entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
La Défense française lui a promis des systèmes radar Ground Master 200 (GM200), des systèmes de défense antiaérienne portables Mistral et une cinquantaine de blindés Bastion. Une partie a été déjà livrée fin 2023.
En février dernier, Emmanuel Macron a déclaré lors des négociations avec le Premier ministre arménien que Paris soutenait les efforts d’Erevan pour établir une paix durable dans le Caucase du Sud.