Dans le même sens, l’interlocuteur de L’Afrique en marche indique que "la politique de transition énergétique vers les énergies renouvelables à zéro émission de carbone, lancée il y a quelques années en Europe, est encore loin, même au-delà de 2050, de pouvoir se substituer aux hydrocarbures. D’une part, à cause de leur cherté, qui est responsable pour une bonne part de l’inflation qui frappe les pays européens ayant lancé ces politiques. D’autres part, et il faut bien se rendre à l’évidence que ce que les Européens, en particulier les Allemands, appellent les énergies renouvelables alternatives comme le photovoltaïque et l’éolien étaient secondées à 70% de leur production électrique par des centrales à gaz alimentées par les gazoducs Nord Stream I et II, avant leur sabotage. Autant dire, qu’en réalité le pilier de cette politique c’était le gaz russe abondant et bon marché".