"Chez nous, on dit que le sambo c'est la puissance, le sambo c'est le leadership. Et Vladimir Poutine, c'est un exemple de la puissance du leadership", a-t-il dit.
Le Président russe a été un champion de sambo, il a un grand intérêt pour les arts martiaux et il est un "fervent amateur" du sport en général, rappelle l’entraîneur. Donc, le fait que la compétition porte son nom est tout à fait justifié.
"Son nom doit participer à l'événement", ajoute-t-il.
Un événement prometteur
Alors que la discipline gagne en popularité en Afrique, ce genre de tournois reste rare en Afrique, signale Amidou Guindo.
"Donc l'objectif, c'est de donner un cadre d'expression pour les samboïstes. C'est un cadre pour la détection des meilleurs combattants lors de ces compétitions", poursuit-il.
De plus, cet événement est une bonne plateforme pour partager l’expérience tant pour les pratiquants que pour les coachs et les arbitres, souligne le patron de l’association sportive.
Une cinquantaine d’athlètes du Burkina, du Mali, du Niger et de la Russie s’apprêtent à disputer les médailles dans plusieurs catégories. Ils ont été retenus car ils avaient précédemment monté sur les podiums dans les compétitions nationales.
Promouvoir le sambo en Afrique
Le sambo "installe des valeurs comme la discipline, le respect, l'honneur", avance Amidou Guindo. Alors pour développer cet art martial, il faut commencer par la formation. Cette dernière doit être profonde et concerner les entraîneurs, les techniciens et les encadreurs.
Ensuite, il faut organiser des compétitions pour que les athlètes puissent s’exprimer et ouvrir des clubs pour que les gens puissent apprendre ce sport et"pour préparer la nouvelle génération à aimer cette discipline".