"Puissance et leadership": un tournoi de sambo portant le nom de Vladimir Poutine s’ouvre au Burkina

© RIA Novosti . Alexei Nikolsky / Accéder à la base multimédiaЧлен российской команды по самбо Альсим Черноскулов (слева)
Член российской команды по самбо Альсим Черноскулов (слева) - Sputnik Afrique, 1920, 24.02.2024
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Ce samedi le Burkina accueille un tournoi de sambo qui porte le nom de Vladimir Poutine. C’est une belle opportunité pour les samboïstes africains, explique à Sputnik Afrique Amidou Guindo, coach international et secrétaire général de l'Association burkinabè de sambo.
"Chez nous, on dit que le sambo c'est la puissance, le sambo c'est le leadership. Et Vladimir Poutine, c'est un exemple de la puissance du leadership", a-t-il dit.
Le Président russe a été un champion de sambo, il a un grand intérêt pour les arts martiaux et il est un "fervent amateur" du sport en général, rappelle l’entraîneur. Donc, le fait que la compétition porte son nom est tout à fait justifié.
"Son nom doit participer à l'événement", ajoute-t-il.

Un événement prometteur

Alors que la discipline gagne en popularité en Afrique, ce genre de tournois reste rare en Afrique, signale Amidou Guindo.
"Donc l'objectif, c'est de donner un cadre d'expression pour les samboïstes. C'est un cadre pour la détection des meilleurs combattants lors de ces compétitions", poursuit-il.
De plus, cet événement est une bonne plateforme pour partager l’expérience tant pour les pratiquants que pour les coachs et les arbitres, souligne le patron de l’association sportive.
Une cinquantaine d’athlètes du Burkina, du Mali, du Niger et de la Russie s’apprêtent à disputer les médailles dans plusieurs catégories. Ils ont été retenus car ils avaient précédemment monté sur les podiums dans les compétitions nationales.

Promouvoir le sambo en Afrique

Le sambo "installe des valeurs comme la discipline, le respect, l'honneur", avance Amidou Guindo. Alors pour développer cet art martial, il faut commencer par la formation. Cette dernière doit être profonde et concerner les entraîneurs, les techniciens et les encadreurs.
Ensuite, il faut organiser des compétitions pour que les athlètes puissent s’exprimer et ouvrir des clubs pour que les gens puissent apprendre ce sport et"pour préparer la nouvelle génération à aimer cette discipline".
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