"La Сonstitution énumère clairement les motifs de cessation anticipée du mandat du Président. Rien n’est écrit sur un soulèvement, comme Maïdan, sur une exigence de l'opposition ou sur d'autres envies, y compris celles de l'Occident", a-t-il précisé à l'occasion du dixième anniversaire du coup d'État en Ukraine.
Parmi les motifs légaux, la demande du chef d’État, son abdication, une destitution, une maladie ou la mort, rappelle M.Medvedtchouk.
Or, la décision de démettre Ianoukovitch a été votée par la Rada, mais cela ne pouvait pas mettre fin aux fonctions du chef de l’État.
"C’était une voie criminelle de prise du pouvoir par le biais d'un coup d'État", a tranché l'opposant.
Viktor Medvedtchouk a avoué qu'il recevait toujours des menaces de mort pour son opposition à Volodymyr Zelensky.
"C'était le cas à l’époque lorsqu’on menaçait de m’exécuter à mon domicile, car j'ai été assigné à résidence pendant un an. Cela continue maintenant alors que je suis à Moscou", a-t-il expliqué.