Les États-Unis doivent assumer la responsabilité pour les conséquences du blocage de ce projet, a-t-il noté.
L'Algérie envisage de continuer de lutter pour que l'Onu se prononce pour un cessez-le-feu. Le représentant algérien auprès des Nations unies Amar Bendjama l'a déclaré après le veto américain.
"La position des États-Unis sape la confiance pour l'organisation internationale et renforce sa paralysie", a pour sa part estimé le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul-Gheit.
Cet état de l'Onu "assure à Israël une couverture politique pour poursuivre la guerre contre les Palestiniens et témoigne de l'incapacité de la communauté internationale à stopper les crimes quotidiens de l'armée israélienne dans la bande", a-t-il estimé, cité par le média Al-Youm as-Sabia.
C'est la troisième fois depuis l'escalade à Gaza en octobre dernier que les États-Unis bloquent une résolution visant à stopper les hostilités dans l'enclave, a rappelé M. Aboul-Gheit.
De son côté, le représentant permanent de la Chine auprès de l'Onu a exprimé la déception et le mécontentement de son pays face à ce veto. "Compte tenu de la situation sur le terrain, continuer à éviter passivement un cessez-le-feu immédiat n'est pas différent de donner le feu vert à la poursuite des massacres", a déclaré Zhang Jun.
Les États-Unis ont été le seul pays à s'opposer au projet de résolution algérien sur la situation dans la bande de Gaza au Conseil de sécurité de l'Onu. Treize des 15 membres du Conseil de sécurité ont voté pour la résolution, dont la Russie et la Chine. Le Royaume-Uni s'est abstenu.