Simbarashe Mumbengegwi a soutenu que "les puissances coloniales se sont retirées physiquement, mais continuent de dominer, de dicter et de manipuler les processus de développement".
Leur but est d’empêcher l’industrialisation des économies en développement pour qu’elles continuent à exporter des matières premières, explique-t-il. Après leur transformation, les États impérialistes revendent les produits finis aux pays émergents à des prix très élevés.
Avec ce déséquilibre, les anciennes puissances coloniales tentent de "créer des syndromes de dépendance" rattachant les anciens colonies à l’Occident, a souligné l’ex-ministre.
Il a également jugé "extrêmement important" d'amplifier le discours sur la lutte contre les formes modernes de colonisation tout en saluant l’idée d'organiser le forum.
Première édition du forum Pour la liberté des nations
Le forum se tient à Moscou du 15 au 17 février et réunit 200 personnes de 50 pays, dont ceux de l'Otan.
Les délégations d'Afrique, d'Asie, de la CEI, du Moyen-Orient, d'Amérique latine et d'Europe sont arrivées pour participer à cet événement.
La lutte contre l'ingérence dans les affaires souveraines des États et contre les pratiques néocoloniales destructrices, ainsi que l'indépendance dans les domaines politique, financier, économique, informationnel et autres seront au cœur des discussions.