Donbass. Opération russe

L’un des "humanitaires français" morts en Ukraine serait un homme d’affaires, un "aventurier"

Selon les sources de Sputnik Afrique, l’un des Français tués en Ukraine le 1er février est Adrien Baudon de Mony-Pajol. Il était un homme d’affaires et spécialiste vinicole, disposant d’un vaste réseau international, écrit Nicolas Cinquini.
Sputnik
Une personne portant ce nom est réellement morte, comme l'indique un avis de décès publié le 2 février dans le média vinicole RVI. "Mon ami Adrien de Mony-Pajol s’en est allé, en aventurier, mais beaucoup trop tôt", selon cette publication.
Adrien Baudon de Mony-Pajol, 41 ans, était un homme d’affaires et spécialiste vinicole, disposant d’un vaste réseau international, écrit Nicolas Cinquini, analyste en sécurité. L'homme travaillait pour l’ONG Entraide Protestante Suisse (EPER), active en Ukraine, selon la publication de RVI.
Le deuxième homme serait un ancien légionnaire d’origine biélorusse. D’après Ouest-France, il était domicilié dans la ville de Calvi. Ce cinquantenaire, dont le prénom serait Guennadi, aurait assuré la direction des opérations de sécurité également de cette l’ONG et coordonné les opérations sur le terrain en Ukraine.
D’après les autorités ukrainiennes, ils ont été tués à Beryslav, dans la région de Kherson en l'Ukraine. Trois autres personnes ont été blessées.
Entraide Protestante Suisse (EPER) a pour sa part reconnu la mort de ses deux collaborateurs, sans donner plus de détails. Ces hommes, ainsi que d’autres membres de l’ONG, ont subi une attaque "durant une intervention humanitaire", selon cette organisation.
Moscou a à plusieurs reprises rapporté la présence de mercenaires étrangers, dont français, en Ukraine. Ainsi, le 17 janvier la Défense russe avait indiqué avoir porté une frappe de précision sur un bâtiment à Kharkov qui avait abrité des mercenaires français. Plus de 60 hommes ont été tués et une vingtaine d’autres blessés.
Discuter