Le retrait du Mali de la CEDEAO est une question de survie, selon un ministre malien

Le retrait du Mali, du Burkina et du Niger de la CEDEAO est une question de survie, a déclaré le ministre malien de l’Économie et des finances. Le Mali perd 120 milliards de francs CFA par an en restant dans la CEDEAO et gagne 21 milliards de francs CFA en partant, selon lui.
Sputnik
Au sein de la CEDEAO, il y a plusieurs dysfonctionnements organisationnels et des manquements au respect des textes et de l'esprit de l’organisation, a déclaré Alousseni Sanou.
En se retirant de la CEDEAO, Bamako peut développer une stratégie endogène de croissance de son économie, a-t-il fait savoir le 2 février lors d’une rencontre avec des banquiers.
Le Mali perd 120 milliards de francs CFA par an en restant dans la CEDEAO et gagne 21 milliards de francs CFA en partant, avait-t-il précisé quelques jours plus tôt.
Le 28 janvier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso avaient déclaré vouloir quitter la CEDEAO. Une décision motivée en partie par le trouble jeu de l’organisation autour d’une potentielle intervention au Niger, comme l’expliquait récemment à Sputnik Tarno Mamane, de l'Université Abdou-Moumouni de Niamey.
Selon les textes de la CEDEAO, un délai d’un an est imposé avant qu'un retrait ne puisse prendre effet.
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