Voici l’une des raisons du retrait du Mali, du Burkina et du Niger de la CEDEAO

© AP Photo / Harouna TraoreMalians opposing a foreign military intervention to retake Mali's Islamist-held north carry signs protesting West African regional bloc ECOWAS (known by its French acronym CEDEAO) as they march in the streets of the capital, Bamako, Mali on Thursday, Oct. 18, 2012.
Malians opposing a foreign military intervention to retake Mali's Islamist-held north carry signs protesting West African regional bloc ECOWAS (known by its French acronym CEDEAO) as they march in the streets of the capital, Bamako, Mali on Thursday, Oct. 18, 2012.  - Sputnik Afrique, 1920, 02.02.2024
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La CEDEAO a joué avec le feu en avançant l’idée d’une intervention militaire au Niger, mettant plusieurs pays sur la défensive, ont expliqué à Sputnik un expert des Université de Niamey.
Le Mali, le Burkina et le Niger ont quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en partie en raison de la menace d’une opération militaire de cette organisation au Niger, a déclaré à Sputnik Tarno Mamane, enseignant-chercheur à l'Université Abdou-Moumouni de Niamey.
Le fait que la CEDEAO puisse intervenir militairement dans un État souverain membre de cette structure a semé le doute, souligne l’expert. D’autant que l’organisation avait déjà introduit des "sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables" contre ces trois pays sahéliens.
Ce retrait "conduira inévitablement à l’affaiblissement" de la CEDEAO, conclut l’économiste.
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