"L'Algérie prend connaissance avec beaucoup de regrets de la dénonciation par les autorités maliennes de l'Accord de paix", a indiqué le ministère des Affaires étrangères algérien dans un communiqué.
Selon la diplomatie algérienne, cette décision représente "la gravité particulière pour le Mali lui-même, pour toute la région qui aspire à la paix et à la sécurité".
"Le peuple malien frère doit savoir que des décisions aussi malheureuses et aussi malvenues ont prouvé par le passé que l'option militaire est la première menace à l'unité et à l'intégrité territoriale du Mali, qu'elle porte en elle les germes d'une guerre civile au Mali", est-il indiqué dans un communiqué.
Bamako a annoncé le 25 janvier la "fin avec effet immédiat" de l’accord d’Alger. Il a été signé en 2015 entre les autorités maliennes et les groupes indépendantistes à dominante touareg.