L’Agence sud-africaine du patrimoine (SAHRA) se demande comment des effets personnels de Mandela sont arrivés sur le sol américain.
"Nous ne nous opposons pas à la vente aux enchères, nous nous opposons à ce que des objets importants soient retirés sans autorisation. Le SAHRA pense que ces objets ont été introduits illégalement aux États-Unis", a déclaré à Sputnik Ben Mwasinga.
Parmi les objets proposés par la maison des ventes Guernsey’s, on retrouve des appareils auditifs de Mandela, sa carte d'identité, des cadeaux de dirigeants du monde entier ou encore des articles de sa garde-robe.
Décision de justice
Le gouvernement sud-africain était déjà parvenu à bloquer les tentatives d’enchère, mais la Haute Cour avait retoqué la décision en décembre.
Outre la SAHRA, le ministère des Sports, des Arts et de la Culture et le musée de Robben Island, où Mandela a été emprisonné, se sont opposés à la décision du tribunal. Une demande d'appel a été faite devant la Haute Cour.