Le président américain, Joe Biden, a reconnu jeudi que les bombardements des sites houthis, y compris une série de frappes massives le 12 janvier par les forces américaines et britanniques, n'ont pas encore mis fin aux attaques visant des navires dans la mer Rouge, qui ont perturbé le transport maritime mondial.
À la Maison Blanche, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a indiqué que trois frappes avaient été menées vendredi contre des cibles houthies.
Les frappes contre le Yémen
Dans la nuit du 11 au 12 décembre, les forces aériennes américaines et britanniques ont réalisé au moins 60 frappes contre 16 cibles houthies, avec plus de 100 munitions de haute précision. Le Président Joe Biden les a qualifiées de réponses aux "attaques sans précédent des Houthis" en mer Rouge. Il a affirmé qu'elles avaient été menées avec le soutien de l'Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.
Pour sa part, un représentant des Houthis a parlé de 73 frappes et a indiqué que seuls les USA et le Royaume-Uni y avaient participé.
Dans la nuit du 12 au 13 janvier, les États-Unis ont de nouveau visé le territoire yéménite. Cette attaque avait pour cible une installation radar des Houthis, dans le nord de la capitale du pays. D'autres attaques se sont poursuivies.