"La file d'attente de ceux qui souhaitent être associés aux BRICS est assez importante […]. Cela signifie que de nombreux pays considèrent que la trajectoire vers l'adhésion aux BRICS est conforme à leurs intérêts nationaux", a déclaré cevendredi 19 janvier Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, aux journalistes.
Le récent refus par l’Argentine de rejoindre le groupe à partir du 1er janvier, comme c’était initialement prévu, est regrettable, mais c’est le droit souverain de Buenos Aires que la Russie respecte, a ajouté M.Peskov.
Les BRICS sans Argentine
Les BRICS regroupent le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, ainsi que, depuis le 1er janvier, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Égypte et l'Éthiopie.
Ces quatre pays, ainsi que l’Argentine ont été officiellement invités à rejoindre le groupe lors du sommet de l'organisation organisé en août à Johannesburg. De plus, 23 États ont récemment exprimé leur souhait de les rejoindre.
Mais fin décembre, les médias argentins ont relaté que le nouveau Président de leur pays, Javier Milei, avait notifié aux dirigeants des BRICS le refus de l'Argentine d’intégrer le groupe.
Selon Diana Mondino, ministre argentine des Affaires étrangères, le pays a renoncé à l’adhésion aux BRICS puisqu’il a déjà des liens de partenariat avec tous les membres initiaux et presque tous les nouveaux membres de cette organisation.