L’attaque israélienne de Beyrouth vise à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation, sur fond des attaques quotidiennes continues dans le sud du pays, qui “font un grand nombre de martyrs et de blessés“, a tranché Najib Mikati, Premier ministre du Liban, dans un communiqué.
“Pour éloigner le Liban de la guerre, nous appelons les pays concernés à faire pression sur Israël pour qu’il cesse ses attaques. Les dirigeants israéliens essayent de projeter leurs échecs à Gaza sur la frontière sud libanaise, dans le but d’imposer du Liban un nouveau statu quo et de nouvelles règles de combat”, a-t-il averti.
Najib Mikati a réaffirmé l'engagement du Liban à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui établit un cessez-le-feu à la frontière libano-israélienne suite au conflit de 2006.
Il a annoncé avoir chargé le ministère des Affaires étrangères de la République d’adresser une plainte urgente au Conseil de sécurité de l'Onu contre Israël.
Attaque israélienne de Beyrouth
Une forte explosion a retenti à Beyrouth le 2 janvier en ciblant le bureau du HAMAS dans la zone d'Al-Musharrafiya, dans la banlieue sud de la capitale. Six personnes dont le chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas, Saleh Al-Arouri, ont péri dans cette attaque, selon l'agence nationale NNA.