Donbass. Opération russe

Les attaques terroristes de Kiev contre des civils sont un "signe de désespoir"

Les bombardements ukrainiens visant les civils montrent que Kiev est désespéré, a déclaré à Sputnik un ancien militaire américain. Il a ainsi commenté la frappe contre la ville de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, qui avait fait 24 morts et 108 blessés, selon un nouveau bilan.
Sputnik
"Nous voyons un signe de désespoir en Ukraine", a estimé auprès de Sputnik Earl Rasmussen, colonel américain à la retraite, commentant la frappe ukrainienne du 30 décembre contre Belgorod, en Russie.
"Ils prétendent qu’ils ciblent des militaires, mais nous voyons très rarement [qu’il] s’agit réellement de cibles militaires. Et dans ce cas-ci, nous avons un grand nombre de victimes civiles. C'est du désespoir", a déclaré à Sputnik Earl Rasmussen.
Pour lui, l’armée ukrainienne essaie de trouver des sortes de "nouvelles positives qu’ils peuvent fournir à leurs sponsors".
L'expert n'exclut pas que les renseignements nécessaires à l'attaque des forces armées ukrainiennes aient pu être fournis par les pays occidentaux.

Frappe sur Belgorod et riposte russe

Le 30 décembre, l'armée ukrainienne a pilonné le centre-ville de Belgorod. Selon un nouveau bilan officiel, 24 civils dont plusieurs enfants ont été tués, et 108 autres personnes blessées.
La frappe a endommagé 37 immeubles, 453 appartements, trois maisons privées et sept sites d'infrastructure sociale. Seuls des sites civils ont été touchés.
Selon le ministère russe de la Défense, les troupes ukrainiennes ont tiré deux missiles à sous-munitions et plusieurs projectiles d'un lance-roquettes de production tchèque. Les deux missiles et la plupart des roquettes ont été interceptés, mais les éclats de ces projectiles et les sous-munitions ont fait des victimes et des dégâts.
Le 31 décembre, la Russie a riposté en frappant des centres de décision et des sites militaires dans la région de Kharkov.
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