Les sceptiques soulignent la nécessité d’évaluer soigneusement la légalité de la confiscation des avoirs de Moscou avant de prendre des décisions, relate le Financial Times.
Le sujet a été discuté ce mois-ci par les ministres des Finances du G7 et leurs adjoints, qui ont tenté notamment d'évaluer les risques encourus. L’Europe, où est détenue la majorité des actifs, se montre plutôt prudente. Elle craint de possibles implications sur la stabilité financière ainsi que les représailles de la Russie.
La Russie a également averti qu’elle mettrait fin à ses relations diplomatiques avec les États-Unis en réponse à toute confiscation d’actifs.
L’UE, le Royaume-Uni et la France ont également souligné que l’argent ne serait pas facilement disponible et insuffisant pour couvrir les besoins de reconstruction de l’Ukraine. Selon eux, la saisie des actifs ne devrait pas se faire au détriment du soutien financier à Kiev en 2024.