L’OPEP peut souffler. Ébranlée par la sortie de l’Angola, l’organisation des producteurs de pétrole peut toujours compter sur le Nigeria, toujours fidèle au poste. "Je suis heureux de réaffirmer l'engagement continu du Nigeria envers l'OPEP alors que nous naviguons dans le paysage dynamique du secteur énergétique mondial", a ainsi déclaré ministre du Pétrole du pays, Heineken Lokpobiri.
L’Angola prend ses distances
Ce 21 décembre, l’Angola avait annoncé quitter l’OPEP sur fond de dissensions à propos des quotas de production. Luanda craint en effet d’avoir à resserrer les vannes, alors que l’organisation a imposé un seuil de 1,11 million de barils par jour pour le pays d’Afrique centrale, comme l’avait expliqué à la chaîne TPA le ministre des Ressources naturelles, Diamantino de Azevedo.
"Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu d'influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l'OPEP, nous subirions les conséquences de la décision de respecter ces quotas […]. Nous avons toujours fait notre devoir, mais l'Angola a jugé bon de partir. Nous pensons que le moment est venu pour notre pays de se concentrer davantage sur ses objectifs", avait-il ainsi déclaré.
L’Angola pourrait également sortir de l’OPEP+, même si aucune décision officielle n’a encore été prise à ce sujet.