"D’ici quelques années, il y aura 12 ou 13 nouveaux pays nucléaires", a déclaré le patron de l’agence cité par les médias. En plus du Maroc, il a mentionné quatre autres États africains, à savoir le Ghana, le Nigeria, la Namibie et le Kenya.
Aujourd’hui, 412 réacteurs nucléaires sont exploités dans 31 pays. Selon l’AIEA, il faut doubler cette quantité pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.
Aide technologique de la Russie
Cela fait longtemps que Rabat tourne son regard sur le nucléaire pour renforcer sa souveraineté énergétique. En octobre 2022, le gouvernement russe a approuvé l’accord de coopération entre Moscou et Rabat dans plusieurs domaines, parmi lesquels la conception et la construction de réacteurs nucléaires.
En outre, le document porte sur le traitement du combustible nucléaire usé et la gestion des déchets, et prévoit la formation du personnel des centrales nucléaires ou encore l’exploration et le développement des gisements d’uranium.
Intérêt du continent africain pour le nucléaire civil
Pour rappel, aujourd'hui, l'Afrique du Sud est le seul pays du continent à posséder une centrale nucléaire en activité, tandis que l'Égypte est en train d'en construire une autre avec le concours de la Russie. L’achèvement des travaux est prévu pour 2028.
En plus de cela, le Burkina Faso a signé en octobre un accord avec la Russie pour la construction d'une centrale nucléaire. Un autre mémorandum a été signé entre le géant du nucléaire russe Rosatom et le Mali sur l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.