"Force est de constater qu’après près de neuf ans d’existence, l’organisation peine à atteindre ses objectifs. Pire, les ambitions légitimes de nos États, à faire de l’espace du G5 Sahel une zone de sécurité et de développement, sont contrariées par des lourdeurs institutionnelles, des pesanteurs d’un autre âge qui achèvent de nous convaincre que la voie de l’indépendance et de la dignité sur laquelle nous sommes aujourd’hui engagés, est contraire à la participation au G5 Sahel dans sa forme actuelle", indique un communiqué conjoint.
G5 Sahel
Selon le communiqué, "le Burkina Faso et le Niger maintiendront leur dynamique de coopération notamment au sein de l’Alliance des États du Sahel, pour faire de notre espace sahélien un espace de souveraineté assumée pour la reconquête de nos territoires et la restauration de la paix et de la sécurité, gage d’un développement partagé pour les peuples du Sahel".