Pyongyang a affirmé qu'une telle opération serait considérée comme une "déclaration de guerre", a rapporté l'agence de presse officielle KCNA.
Cette déclaration intervient après qu'un responsable américain a expliqué que Washington disposait de divers "moyens réversibles et irréversibles" pour "priver un adversaire de ses capacités spatiales et les contrer".
Cet adversaire pouvant être la Corée du Nord, qui a réussi à mettre en orbite son premier satellite espion fin octobre après deux essais infructueux en mai et août.
"Si les États-Unis essaient de violer le territoire légitime d'un État souverain", alors Pyongyang "envisagera de prendre des mesures d'autodéfense pour affaiblir ou détruire la viabilité des satellites espions américains", a mis en garde un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.
Toute opération militaire contre le satellite de Pyongyang considérée comme "imminente" amènera le régime à "user de sa dissuasion de guerre".