Israël-Hamas: pas de trêve ni de libération d'otages avant vendredi

L'accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens n'entrera pas en vigueur avant le 24 novembre, ont annoncé jeudi des responsables israéliens sur fond de poursuite des combats dans la bande de Gaza.
Sputnik
Après le feu vert du gouvernement israélien et l'accord du Hamas, le Qatar avait annoncé mercredi le "succès" de sa médiation pour une trêve renouvelable de quatre jours dans les combats, doublée d'un échange d'otages et de prisonniers.
Des médias et des responsables avaient affirmé que la trêve entrerait en vigueur, un responsable du Hamas disant s'attendre ce jour-là à "un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers.
Mais le chef du Conseil national de la sécurité israélien, Tzachi Hanegbi, a déclaré dans la nuit que la libération des otages n'interviendra "pas avant vendredi" et que les négociations "se poursuivent sans cesse", sans épiloguer sur les dernières tractations en cours.
L'accord a été annoncé au 47e jour du conflit. Les hostilités entre Israël et le mouvement palestinien du Hamas ont eu des conséquences dévastatrices sur des milliers de familles des deux côtés depuis le 7 octobre, tel est le triste constat de l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance.
Sur son site, l’organisation indique que parmi les 12.700 personnes décédées à Gaza, 5.350 sont enfants et que parmi les 30.000 blessés, les mineurs se dénombrent à 9.000. Qui plus est, 3.500 enfants sont portés disparus.
Plus de 1,7 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur de l’enclave, la moitié étant des femmes et des enfants. Un million d’enfants dans la bande de Gaza sont affectés par le conflit.
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