Les faits révélés sont "susceptibles de constituer des infractions présumées d’actes de terrorisme et de violations des droits humains, notamment de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité", selon le communiqué signé par le procureur de la république Amadou Bocar Toure.
Il a appelé la population "à la collaboration […] afin d’apporter toutes informations utiles" sur le sujet en promettant d’informer sur les "diligences accomplies" "en temps opportun".
Découverte macabre à Kidal
Le charnier a été découvert par l’armée malienne le 16 novembre, lors d’une opération de sécurisation. Il "rappelle les atrocités commises par les terroristes sans foi ni loi", ont indiqué les forces armées maliennes (FAMa) le 19 novembre sans donner davantage de précisions sur le nombre de corps trouvés.
La découverte a été faite deux jours après la reprise de Kidal. Cette ville stratégique du nord du Mali est passée sous contrôle des militaires maliens le 14 novembre suite à un retrait de la Minusma. Depuis 2014, Kidal était contrôlé par une alliance de groupes armés, dont des séparatistes touareg.