L’armée malienne a annoncé le 11 novembre avoir brisé la ligne défensive dressée par les groupes armés terroristes. Une réussite qui a eu lieu dans le cadre d'une opération terrestre lancée pour sécuriser les dernières villes de la région de Kidal où elle avance.
"Des actions combinées aéroterrestres ont permis de mettre en débandade les groupes armées terroristes", ont déclaré les forces armées maliennes dans un communiqué.
Précédemment, le début d'un mouvement stratégique a été annoncé le 9 novembre.
"Dans la poursuite de sa mission régalienne de sauvegarde de l’intégrité territoriale du Mali, les FAMa ont entrepris [...] des mouvements stratégiques dans le but de sécuriser et d’éradiquer toutes menaces terroristes dans la région de Kidal. Ces interventions, nous tenons à le souligner, s’effectuent avec le strict respect des droits de l’homme", ont déclaré les forces armées maliennes dans un communiqué.
Les colonnes militaires progressent ainsi dans les villes d’Anéfils et Tessalit, pendant que la Minusma quitte Kidal et Aguelhok.
Selon l’armée, l’objectif principal de cette mission est "de restaurer la paix et la stabilité au Mali, afin que nos concitoyens qui n’aspirent qu’à la paix puissent y vivre en toute sécurité".
À la veille de cette annonce, les militaires ont multiplié les frappes aériennes contre les positions des groupes armés séparatistes.
La population a été appelée à ne pas céder à "la panique ni à la propagande des terroristes" tout en invitant les habitants à suivre les instructions des forces armées maliennes.
L’armée malienne qualifie tous les groupes armés qui ne respectent pas la résolution 2690 du 30 juin 2023 du Conseil de sécurité de l’Onu de terroristes.
Cette résolution qui a mis fin au mandat de l’Onu engage l’armée malienne à occuper toutes les emprises de la Minusma. La branche radicale du CSP (la CMA et le HCUA) s’est opposée et a décidé d’entrer en guerre contre l’armée malienne.