Benjamin Netanyahou n’a pas gardé sa langue dans sa poche après qu’Emmanuel Macron a indiqué n’avoir trouvé "aucune justification" aux bombardements tuant des civils à Gaza. Israël n’y est pour rien, selon le Premier ministre de l’État hébreu.
"La responsabilité de tout préjudice causé aux civils incombe au Hamas… et non à Israël", a-t-il indiqué via X (ex-Twitter), tout en comparant l'organisation à Daech*.
Selon lui, Israël fait tout son possible pour ne pas faire de mal aux civils et les appelle à quitter les zones de combat, tandis que "le Hamas fait tout son possible pour empêcher leur déplacement dans des zones sûres et les utilise comme "boucliers humains".
"Les crimes que le Hamas commet aujourd'hui à Gaza seront commis demain à Paris, à New York et partout dans le monde", a-t-il ajouté.
Macron partage la douleur
La réaction du Premier ministre israélien a été provoquée par les propos du Président français dans son entretien avec la BBC le 10 novembre.
"Nous partageons la douleur (d’Israël)", a avancé M.Macron.
Mais "de facto, aujourd’hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués". Il n’y a "aucune justification" et "aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter", a-t-il souligné.
Morts et blessés des deux côtés
L’armée israélienne frappe la bande de Gaza depuis le 7 octobre, suite à une attaque meurtrière du Hamas sur les territoires du sud d’Israël. Fin octobre, Tsahal a entamé une opération au sol dans l’enclave.
Dans la bande de Gaza, les bombardements ont fait plus de 11.000 morts, dont plus de 4.500 enfants, et plus de 27.400 blessés. Côté israélien, on recense plus de 1.400 morts.
Selon diverses estimations, le Hamas pourrait détenir en otage environ 250 personnes.
*Organisation terroriste interdite en Russie