Le parti au pouvoir dans ce pays africain prône l’expulsion de l’ambassadeur israélien

Pour exprimer son soutien à la Palestine, le secrétaire général du parti au pouvoir en Afrique du Sud (le Congrès national africain) a appelé à l’expulsion de l’ambassadeur israélien, peu après que Pretoria a révoqué ses diplomates de Tel Aviv. Il a aussi qualifié l’opération de Tsahal dans la bande de Gaza de "génocide".
Sputnik
Le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, appelle à expulser l’ambassadeur israélien, ressort-il d’une déclaration de son secrétaire général.
"Comme nous l’avons déjà dit, l’ambassadeur israélien doit être expulsé et le gouvernement prendra les mesures qu’il est nécessaire de prendre. En tant que parti, nous nous prononçons pour cela pour démontrer notre soutien à la Palestine", a détaillé Fikile Mbalula aux journalistes.
Le militant n’a pas mâché ses mots pour qualifier l’opération israélienne dans la bande de Gaza.
"C’est un génocide. C’est l’extermination totale d’une nation et en tant que Sud-Africains et pays nous entreprenons les démarches nécessaires pour être du côté de la justice", a-t-il souligné.

Rappel des diplomates

Le gouvernement sud-africain a récemment décidé de rappeler ses diplomates en poste à Tel Aviv pour consultation en lien avec la situation à Gaza. Pretoria a également appelé Israël à honorer ses engagements dans le cadre du droit international et à garantir la défense des civils sur fond des opérations militaires dans la bande de Gaza.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor a exposé le 8 novembre un plan en sept points censé permettre de rétablir la paix et de régler ce conflit.

Le martyre de Gaza

Israël pilonne la bande de Gaza depuis le 7 octobre, en guise de réponse à une frappe de 4.000 roquettes du Hamas et une attaque de combattants de ce mouvement palestinien contre l'État hébreu. Tel Aviv a également instauré un blocus complet de l’enclave, y empêchant l'approvisionnement en eau, en nourriture, en électricité, en médicaments et en carburant.
Le bilan dans la bande de Gaza s’élèvent à 10.500 personnes tuées, dont 4.324 enfants et 2.823 femmes, ainsi que plus de 26.000 blessés, a indiqué le 8 novembre le ministère gazaoui de la Santé.
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