La République centrafricaine a indiqué qu'elle adhérait à la déclaration des pays soutenant les conventions de l'Onu sur le contrôle des drogues, qui avait été proposée par la Russie, a annoncé le représentant permanent de Moscou auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov sur Telegram.
"À la suite des réunions de la CND (Commission des stupéfiants) qui se sont tenues cette semaine, la République centrafricaine a annoncé qu'elle adhérait à la déclaration", a écrit le diplomate sur sa chaîne Telegram.
Selon lui, le nombre total de pays appuyant cette déclaration est ainsi passé à 44.
Approches "libérale" et "traditionnelle"
Lors de la réunion intersessionnelle de la Commission des stupéfiants de l'Onu tenue à Vienne du 23 au 25 octobre, il y avait deux positions opposées à l’égard des stupéfiants –"libérale" et "traditionnelle". Une déclaration rédigée par les pays soutenant l’approche "libérale" a été appuyée par 47 pays.
La Russie avait été parmi les initiateurs d’une autre déclaration, initialement appuyée par 43 pays. Ce texte souligne que la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, telle que modifiée par le protocole de 1972, la Convention sur les substances psychotropes de 1971 et la Convention des Nations unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988 sont "la pierre angulaire du système international de contrôle des drogues".
Les coauteurs de la déclaration ont également appelé les États parties à ces conventions à respecter leurs dispositions et à veiller à leur mise en œuvre intégrale et effective. En outre, le document indique que "les tendances actuelles liées au problème mondial de la drogue sont alarmantes et témoignent d'une crise mondiale de la drogue".