Uranium: le numéro 1 mondial s’apprête à dire "non" aux restrictions de production

Face à la croissance actuelle de la demande et des prix de l’uranium, le Kazakhstan, premier producteur de cet élément chimique, envisage de relancer son offre, réduite il y a une décennie en raison de la chute des prix.
Sputnik
Le Kazakhstan, qui est le plus grand producteur mondial d’uranium, recommencera à exploiter ses mines à 100% à partir de 2025, a annoncé le géant minier Kazatomprom dans un communiqué. Depuis sept ans, le pays limitait en effet sa production, en extrayant 20% de moins d'uranium par rapport aux quantités prévues.
En 2024, il produira 10% de moins par rapport à ces volumes, pour atteindre 100% de sa capacité en 2025, et une production comprise entre 30.500 et 31.500 tonnes. Cette augmentation progressive a été décidée face à la hausse des prix de l’uranium, qui ont plus que doublé au cours des trois dernières années.

Un marché prometteur

Cette hausse s'explique notamment par la mise en exploitation de nouvelles centrales nucléaires, l’énergie atomique étant considérée comme plus verte car non émettrice de C02. Cependant, la société n'a pas encore de prévisions de production pour la période allant au-delà de 2025, compte tenu de l'instabilité géopolitique mondiale.
Les trois principaux producteurs mondiaux d’uranium sont le Kazakhstan, le Canada et la Namibie. En Namibie, plusieurs compagnies s’activent pour relancer des mines et projets au ralenti depuis quelques années, rappelle l'agence Ecofin.
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