Il est peu probable que l’Ukraine puisse frapper le quartier général de la flotte de la mer Noire sans l’assistance occidentale, avec ses propres missiles et sans les données de renseignement fournies par ses "parrains", estime auprès de Sputnik le capitaine de vaisseau à la retraite Vassili Dandykine.
"Ce sont, très probablement, des missiles de croisière de fabrication britannique [qui ont été utilisés]. Tout a été mis au point avec l’aide des superviseurs et des "supérieurs"… Ce sont des données de renseignement. Des drones américains sont constamment présents. L’aviation stratégique survole les eaux internationales de la mer Noire. Il y a aussi la reconnaissance spatiale, surtout des satellites stationnés à une orbite basse", a-t-il commenté.
Selon l’expert, ces "supérieurs" mettent au point le déroulement de l’opération, décident comment contourner la défense antiaérienne ou la leurrer. Ils calculent le nombre de missiles sur les rampes de lancement et le temps nécessaire pour les recharger.
"Très probablement ce sont des Storm Shadow britanniques qui ont été tirés. Ils sont identiques aux SCALP français."
Selon M.Dandykine, les attaques de missiles sont la seule chose dont Kiev est capable en raison de sa contre-offensive tenue en échec par les forces russes.
Attaque contre le QG de la flotte de la mer Noire
Le 22 septembre, les autorités locales ont fait état d'une attaque ukrainienne visant le QG de la flotte à Sébastopol. Selon les récentes données du ministère de la Défense, un militaire est porté disparu.
Dans le même temps, aucun civil n'a été touché, constatent les autorités locales. La Défense russe assure avoir intercepté un total de cinq missiles lors de l'attaque.
La Défense russe n'a pas encore précisé quels missiles avaient été utilisés.