Le Président algérien s’exprime sur la situation au Niger à la tribune de l’Onu

S’exprimant le 19 septembre devant la 78e session de l’Assemblée générale de l’Onu, le dirigeant algérien a fustigé toute intervention militaire extérieure au Niger. Il a aussi soutenu le rétablissement de l'ordre constitutionnel dans le pays.
Sputnik
Une intervention étrangère au Niger, où les militaires ont pris le pouvoir, déstabilise à la fois le pays et la région, a déclaré Abdelmadjid Tebboune lors de la 78e session de l’Assemblée générale de l’Onu le 19 septembre.
Le Président algérien a réitéré la position de son pays en faveur du rétablissement de l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques.
De plus, il a souligné le rejet de l’Algérie du recours à la force et son refus catégorique d’une intervention militaire étrangère.

Médiation algérienne au Niger

Fin août, l'Algérie a lancé une initiative pour une solution politique pacifique à la crise nigérienne. Elle prévoit ainsi une période de transition de six mois.

Coup d’État au Niger

Fin juillet, l'armée nigérienne a annoncé la destitution du Président Mohamed Bazoum et la création du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Les dirigeants de la plupart des pays occidentaux et de l'organisation régionale de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont condamné le coup d'État.
L'organisation estime que les autorités militaires doivent "restaurer l'ordre constitutionnel immédiatement" et libérer Mohamed Bazoum pour le réinstaller dans ses fonctions.
Début août, les participants à une réunion d'urgence des chefs d'état-major des forces armées des pays de la CEDEAO, tenue à Abuja, au Nigeria, ont adopté un plan d'intervention militaire au Niger.
Face à cette menace, le Mali, le Burkina Faso, le Niger ont créé la nouvelle Alliance des États du Sahel. Selon sa charte, une attaque contre l'un des pays membres sera considérée comme dirigée contre les autres participants.
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