L’équipage d’un système de lance-roquettes multiple Solntsepek a réussi à neutraliser un groupe d’effectifs ukrainiens près de localités situées dans la région d’Artiomovsk (Bakhmout), en république populaire de Donetsk. C’est ce qu’a fait savoir à Sputnik Georgy Minessachvili, chef du centre de presse du groupement de troupes russes Sud.
"Une unité de système de lance-roquettes lourd Solntsepek a infligé une défaite par le feu à une accumulation d’effectifs de l'ennemi dans les zones des localités d'Andreïevka, Klechtcheïevka et Razdolovka", a-t-il précisé.
En outre, les aviations d'assaut et militaire russes ont bombardé de l'infanterie et de l'équipement de l’armée ukrainienne dans les directions de Lissitchansk (en république populaire de Lougansk), de Soledar-Artiomovsk, d’Aleksandro-Kalinovo, d’Avdeïevka et de Maryinka (en république populaire de Donetsk).
"Au cours des combats de contre-bombardement, un obusier tracté M119 de fabrication américaine, un Msta-B dans les zones de la localité de Belaïa Gora et un canon D-20 à Ivanodarievka ont été anéantis, ainsi que trois mortiers de calibre 120 mm", a précisé l’interlocuteur.
Le TOS-1 Solntsepek
Le système TOS-1 Solntsepek est un lance-roquettes lourd à 24 tubes de 220 mm qui utilise des munitions incendiaires. Développé en Union soviétique dans les années 1980, il est basé sur un châssis de char T-72. La version TOS-1 Bouratino est entrée en service en 1987, et la version TOS-1A Solntsepek en 2001.
Le TOS-1 a été conçu pour frapper les fantassins, l'équipement, les bâtiments, les bunkers et fortifications, ainsi que les véhicules légers. La portée des roquettes est de 5 à 6 km selon les versions.
Les projectiles thermobariques du Solntsepek mêlent à la fois des effets thermiques, des ondes de choc et de dépression. Ces armes contiennent tantôt un liquide, tantôt une fine poudre qui s'enflamme au contact de l'air de façon à "accoler" plusieurs charges explosives. Lors du tir, une première explosion ouvre le réservoir de la bombe à une certaine hauteur, dispersant son contenu. La deuxième explosion provoque une combustion de l'air. La bombe brûle ainsi l'oxygène qui se trouve dans le périmètre de l'explosion: la température peut grimper à près de 3.000 degrés Celsius (soit 1,5 à 2 fois plus qu'une bombe conventionnelle).