L’Arabie saoudite, qui est en train de rejoindre l’organisation économique des BRICS, s’apprête à investir 16 milliards de dollars provenant de ses réserves de change. Le pays a mis de côté une partie de son capital auprès de sa banque centrale, ramenant les réserves à leur plus bas niveau depuis 2009, note Bloomberg.
Riyad a ainsi canalisé une plus grande part de sa richesse pétrolière vers des titres plus risqués, ajoute l'agence. Et ce, à peine une semaine après son intégration aux BRICS, qu'il a rejoints aux côtés de l’Argentine, de l’Iran, de l’Égypte, des Émirats arabes unis (EAU) et de l’Éthiopie.
Contribuer à la dédollarisation
Le pays a modifié sa stratégie d'investissement au cours des dernières années et a cessé de conserver la plupart de ses actifs étrangers auprès de la banque centrale. Il accumule des centaines de milliards de dollars dans des fonds souverains, notamment le Fonds d'investissement public et le Fonds national de développement, explique Bloomberg.
Cela traduit une volonté d’utiliser davantage sa richesse dans les activités d’investissement et moins dans les réserves. Cette activité devrait avoir des implications massives pour les autres membres des BRICS, notamment sur la poursuite des efforts de dédollarisation du bloc. Cela devrait entre autres stimuler les monnaies locales, décrypte le site Watcher Guru.
Déjà avant son adhésion, l’Arabie saoudite était considérée comme un précieux atout en raison de ses capacités financières et pétrolières.