"Maintenant, il y a trois pays d'Afrique sur les onze membres des BRICS. [...] Ça donne un poids fort à l'Afrique", constate-t-il.
"La voix des pays africains se fera plus entendre. Mais ça, c'était déjà un peu le cas. Je pense que la clé [...] c'est de faire en sorte que les pays africains puissent choisir leur destin et certainement sortir du franc CFA et de la domination du dollar et profiter de la manne de leurs ressources. Quand on regarde une carte des ressources primaires qui sont en Afrique on se dit : 'Mais c'est pas possible que ce continent ne soit pas extraordinairement riche! Il a tout pour réussir. Il a une grosse démographie, beaucoup de richesses et plein de pays qui sont prêts à véritablement l'aider et investir", rappelle-t-il.
"Les pays choisis sont des pays clés pour affaiblir le pétrodollar, et donner envie à tous les peuples dans tous les pays de se libérer de cette hégémonie monétaire du dollar et de l'euro. La banque des BRICS, qui est dirigée par Dilma Rousseff, une ancienne Présidente brésilienne, a un rôle de permettre de trouver des mécanismes qui vont fluidifier et sécuriser les échanges en monnaies nationales", souligne M.Scholler.
Retrouvez également dans ce numéro:
- Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, sur le sommet des BRICS
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