L’adhésion de l'Argentine, de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, de l'Éthiopie, des Émirats arabes unis et de l'Iran au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) démontre le renforcement du bloc sur fond de crise structurelle à laquelle sont confrontés les États-Unis et l'Europe. C’est ce qu’a déclaré à Sputnik le député vénézuélien Jacobo Torres.
"Il s'agit du renforcement des BRICS, d'un moment clé dans la construction d'une nouvelle vie normale dans le monde, dans le contexte de la crise structurelle que connaît aujourd'hui le capitalisme mondial, dirigé par les États-Unis et leurs alliés européens. C'est une alternative viable pour les peuples du monde", a indiqué ce membre du Parti socialiste unifié (PSUV) du Venezuela, au pouvoir.
Lors du sommet des BRICS, qui s'est tenu à Johannesburg du 22 au 24 août, le Président sud-africain a énuméré les pays qui recevront la proposition de devenir des membres à part entière du groupe. Il s’agit de l'Argentine, de l'Égypte, de l'Iran, de l'Éthiopie, des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite. Ils intégreront le groupe à partir de janvier 2024, a souligné Cyril Ramaphosa.
À cette occasion, l'interlocuteur de Sputnik a noté que l'inclusion de l'Argentine dans l'association renforcerait l'intégration de l'Amérique latine et des pays de la région touchés par les sanctions.
Vers la fin de l’hégémonie du dollar?
De plus, le député a cité une autre conséquence importante de l'élargissement des BRICS, à savoir la possibilité de mettre fin à l'hégémonie du dollar:
"Cela nous permettra de sortir de la mauvaise influence que le dollar a eue ces dernières années et de le remplacer par une monnaie plus stable, afin que nous puissions tous bénéficier d'une stabilité économique dans nos pays".
La création potentielle d'une monnaie commune du groupe permettra l'égalité économique et une nouvelle phase de relations économiques internationales harmonieuses, a-t-il souligné.