Invité au sommet des BRICS à Johannesburg, Riyad reste discret quant à son intention de rallier le groupe. Un ancien conseiller du ministre saoudien du Pétrole estime cependant que le royaume envisage de le faire.
"L’Arabie saoudite cherche depuis longtemps à se joindre à une association non occidentale d’envergure comme les BRICS. Nous voulons coopérer, nous voulons étendre les relations économiques et politiques dans le cadre d’un monde multipolaire sur les principes de respect mutuel et d’égalité", a déclaré Muhammad Suroor Sabban à Sputnik.
Selon lui, le royaume, tout comme d’autres pays du Sud global, a l’occasion de se joindre à cette force ayant les chances de devenir un pôle majeur du nouvel ordre mondial.
Un intérêt réciproque
L’expert a ajouté que la Nouvelle Banque de développement (NDB) des BRICS a déjà fait, en de brefs délais, ses preuves en tant qu’institution sûre. La différence principale de celle-ci par rapport à la Banque mondiale ou au FMI consiste dans le fait de ne poser aucune condition politique ou économique préalable à ses emprunteurs.
"J’estime que ce sommet sera un événement clé de cette année. Il va de soi que l’Arabie saoudite est prête à déposer une demande d’adhésion à ce groupe. Je suis sûr qu’elle sera acceptée. Parce que les pays membres sont intéressés par l’adhésion du premier exportateur de pétrole mondial et d’un centre du monde islamique", a-t-il expliqué.
Et d’ajouter: "J’estime que dans l’avenir les BRICS auront non seulement leur banque et de vastes affiliations, mais aussi leur propre monnaie. Les associations de ce genre ont toutes les chances de succès."
Participez et suivez le déroulement de la journée sur Telegram, TikTok, Odysee, Facebook*, X et Threads* à l'aide du hashtag #BRICS2023. L’équipe de Sputnik est présente sur place pour vous livrer des reportages, interviews et analyses.
*Meta (Facebook et Instagram) est interdit en Russie pour activités extrémistes.