Désertique mais pas déserté. Plus de 4.000 touristes étrangers, en grande partie des Occidentaux, ont visité l’oasis de Djanet depuis 2021 et la mise en place d’un nouveau système de visas, rapportent les médias algériens. Les visiteurs se rendent aussi dans le parc voisin du Tassili n'Ajjer, un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, en raison de ses peintures rupestres et de sa biosphère unique.
Le Tassili n'Ajjer est un plateau désertique d’une superficie de près de 120.000 km2. Ses canyons et ses escarpements et ses "forêts de rochers" émergeant des dunes font la joie des photographes amateurs.
"Si l’on vient une fois à Djanet, on est obligés d'y retourner. C'est exactement ce qui s'est produit pour moi. Je suis là avec deux amis, ils n'ont qu'une envie, c'est de revenir au plus vite", explique ainsi à l'AFP Karim Benacine, un touriste français de 57 ans.
Facilité d’accès
Bien conscient du potentiel touristique de la région, les autorités ont simplifié les procédures administratives pour s’y rendre. Depuis 2021, le régime des visas a ainsi été allégé, permettant de récupérer le précieux sésame directement à l’aéroport. Une ligne aérienne Paris-Djanet a par ailleurs été ouverte.
Après 14 ans de fermeture aux touristes étrangers, l’Algérie a rouvert les portes du Sahara. Le pays mise notamment sur la clientèle russe et a déjà invité des délégations de voyagistes et des journalistes à venir visiter le Tassili n'Ajjer ces dernières années. Une ligne reliant Saint-Pétersbourg à Alger avait en outre été mise en place fin juillet pour "rapprocher encore nos deux pays", comme l’avait déclaré à Sputnik le patron d’Air Algérie, Yacine Benslimane.
En dehors du sud saharien, l’Algérie est aussi connue pour ses stations balnéaires et ses villes côtières, d’Oran à Ghazaouet. De récentes mesures ont d’ailleurs permis de découvrir que le pays possédait un littoral plus long que supposé.