Un an après le meurtre de Daria Douguina, Moscou dénonce l’absence de condamnation internationale

La journaliste et politologue Daria Douguina est morte le 20 août 2022 dans l’explosion de la voiture piégée de son père, un crime orchestré par les services secrets ukrainiens. Un an après, Moscou dénonce l’absence de condamnation internationale, l’"hypocrisie, le partage entre les bons et mauvais journalistes".
Sputnik
Un an après le meurtre de la journaliste et politologue Daria Douguina, la porte-parole de la diplomatie russe a dénoncé l’absence de condamnation à ce propos de la part des organisations internationales.
"Nous n'avons toujours pas entendu un mot des organisations internationales compétentes et des institutions des droits de l'Homme à ce sujet et sur de nombreuses autres atrocités délibérées contre des représentants des médias dont le point de vue ne coïncide pas avec celui approuvé par le collectif occidental […]", a déploré la diplomate.
"L’hypocrisie, le partage entre les bons et mauvais journalistes, les nôtres et les autres, voilà ce qui prévaut dans les activités de ces structures. Nous attirons une fois de plus l'attention des organisations internationales des droits de l'Homme et des tribunaux sur la façon dont les droits des journalistes sont gravement violés, sur le fait que des méthodes terroristes sont utilisées contre eux", a ajouté Maria Zakharova.
Piste ukrainienne
Daria Douguina, 29 ans, est morte le 20 août alors qu'elle quittait un festival au volant de la voiture de son père, Alexandre Douguine. Le véhicule a explosé à deux kilomètres du parking ouvert où il avait été garé pendant quelques heures. Selon le service russe de sécurité (FSB), une bombe a été actionnée à distance et l’attentat visait son père.
Elle manifestait ouvertement son soutien à l’opération militaire en Ukraine. Le FSB a ensuite annoncé que les services secrets ukrainiens étaient derrière le meurtre et que ce crime avait été perpétré par une Ukrainienne, Natalia Vovk.
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