Une opinion partagée. Elon Musk a acquiescé au discours de l’analyste britannique Alexander Merkuris, qui a décrit dans une vidéo la montée des tensions à l’Est, encouragée par Washington, et l’échec de la contre-offensive ukrainienne.
L’expert a notamment expliqué que les États-Unis avaient ignoré les préoccupations de la Russie concernant la sécurité européenne, avant de saboter les négociations entre Moscou et Kiev en Turquie, en 2022.
"Et maintenant, après l'échec de la contre-offensive, les États-Unis pourraient essayer d'entamer des négociations sérieuses avec les Russes, mais exigent au contraire que le massacre se poursuive", a ainsi souligné Alexander Merkuris dans son intervention.
Une analyse à laquelle Elon Musk a souscrit d’un mot. "Exactement", a écrit le patron de Tesla dans un commentaire sous la vidéo, sur X (anciennement Twitter).
Alexander Merkuris a conclu que la politique étrangère américaine avait choisi "la voie de la confrontation" à chaque carrefour, depuis la Révolution orange de 2004 jusqu’au récent conflit, en passant par le coup d’État contre le Président ukrainien Viktor Ianoukovytch en 2014.
"Jusqu’au dernier Ukrainien"
L’analyse d’Alexander Merkuris rejoint celle de Moscou, qui a déploré à plusieurs reprises que l’Occident fasse tout pour prolonger le conflit. Après la livraison d’armes à sous-munitions à Kiev, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, avait notamment déclaré que Washington voulait mener la guerre "jusqu’au dernier Ukrainien".
De nombreux observateurs ont déjà constaté l’échec de la contre-offensive ukrainienne débutée il y a trois mois. Les forces de Kiev ne sont même pas arrivées à atteindre le rideau défensif russe le plus important, composé de tranchées et de pièges antichars, relevait ainsi récemment le Wall Street Journal. Près de 43.000 soldats ukrainiens ont été éliminés depuis le 4 juin, rapportait le ministère de la Défense russe.
Elon Musk a déjà pris position à plusieurs reprises sur le dossier ukrainien, mettant par exemple en doute l’efficacité des chars Leopard livrés à Kiev, en particulier lorsqu’ils progressent en formation réduite. Mi-juillet, il avait lui aussi condamné la fourniture d’armes à sous-munitions à l’Ukraine, parlant d’"hypocrisie" occidentale.