Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Préoccupée par la présence de rats dans son enceinte, la Chambre des communes souhaiterait utiliser des chats pour les combattre, mais la demande a été refusée par la Battersea Dogs and Cats Home, principale association d’aide aux animaux du Royaume-Uni, rapporte le Daily Mail.
L’association a en effet jugé que le palais de Westminster était déjà bourré de mort aux rats, qui peut aussi s’avérer toxique pour un chat. L’environnement est donc "inadapté" pour un félin, a déclaré un porte-parole de Battersea.
"Les pièges sont toxiques pour les chats aussi bien que pour la vermine et cela aurait été un risque évident pour la santé et la sécurité de tout chat résidant dans la zone", a-t-il ainsi expliqué, selon le Daily Mail.
Récemment, les autorités parlementaires avaient commandé un rapport sur la présence continuelle de rats à Westminster. Celui-ci avait conclu que les rongeurs étaient résistants aux poisons employés pour dératiser le palais. Plus de 600 boîtes à appât sont aujourd’hui disséminées dans les bâtiments.
En novembre, la note du Parlement en matière d'hygiène alimentaire était passée de cinq à deux. Des excréments de souris avaient été retrouvés dans plusieurs zones de restauration du bâtiment, selon The Spectator.
Paris envahi, l’Ermitage protégé
La réapparition des rats dans certaines villes européennes fait la Une de l’actualité depuis plusieurs années. La mairie de Paris a notamment été pointée du doigt à plusieurs reprises sur le sujet. Les rongeurs ne s’embarrassent pas de manières et s’insinuent dans les lieux les plus emblématiques de la capitale française. On a ainsi pu voir des rats gambader gaiement aux abords de la tour Eiffel ou dans les jardins du musée du Louvre.
En Russie, le recours aux chats pour éloigner les rongeurs dans certains lieux prestigieux est aussi répandu. L’exemple le plus fameux est le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, qui emploie plus d’une soixantaine de félins pour protéger ses collections. L’idée avait été lancée par l’impératrice Élisabeth Ière, qui avait promulgué un édit en ce sens dès 1745.