Un glissement de terrain sous-marin dans le canyon du Congo a en partie privé d’Internet l’Afrique du Sud, l’Angola, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Sénégal, annoncent les médias locaux qui se réfèrent à des opérateurs d’accès à Internet.
Les coupures sont provoquées par les dommages subis par les câbles optiques sous-marins West Africa Cable System (WACS) et SAT-3, selon Openserve, société internationale spécialisée dans la vente en gros d’infrastructures de télécommunication. Openserve est en train de réparer la panne. Les inconvénients causés par le phénomène naturel ne dureront pas longtemps, promet la société, assurant aux utilisateurs pouvoir réacheminer le trafic vers d’autres câbles internationaux.
"Le réseau Openserve reste robuste grâce à nos investissements dans d'autres capacités de câbles internationaux, c'est pourquoi tous les services de transit IP d'Openserve (WebReach) ont été automatiquement réacheminés, ce qui permet à nos clients de continuer à bénéficier d'une connexion sans faille", explique le communiqué.
Openserve signale à son tour coopérer avec ses partenaires du consortium des opérateurs mobiles pour accélérer la réparation des câbles. Celle-ci a été confiée au navire Léon Thévenin. Pour autant, le processus pourrait prendre un certain temps. En fonction des conditions météorologiques, il faudra probablement un mois pour que le navire atteigne la zone de l’incident.
Le réseau West Africa Cable System (WACS) est constitué de quatre paires de fibres et 15 stations, et a une longueur totale de 16.000 kilomètres. Il appartient à un consortium de 18 opérateurs de télécommunications internationaux. Le système de câbles SAT-3 est plus ancien, opérationnel depuis 2001 avec une capacité de 120 Gbps.