Donbass. Opération russe

Ukraine: les objectifs de l'Occident aux négociations à Djeddah, selon un ex-diplomate sud-africain

Lors des consultations sur le règlement de la crise ukrainienne à Djeddah, l'Occident avait en vue de pousser les autres pays à approuver le plan de Kiev, en l'absence de Moscou, affirme auprès de Sputnik Kingsley Makhubela, ex-ambassadeur sud-africain. Les divergences existant entre les négociateurs les ont empêchés d'adopter une décision unanime.
Sputnik
Via les négociations organisées les 5 et 6 août à Djeddah, en Arabie saoudite, l'Occident a tenté de convaincre d'autres États d’accepter le plan de paix avancé par le Président ukrainien, a déclaré à Sputnik Kingsley Makhubela, ex-ambassadeur de l'Afrique du Sud au Portugal et au Kenya.
Il a qualifié de "capitulation" et d'"illusion" le plan ukrainien. Tout en jugeant "pratique" celui proposé par la Chine, en 12 points, parce qu'il tient compte des intérêts et des préoccupations de la Russie.
Un représentant de la Chine à cette rencontre a pointé les divergences existant entre les participants, selon lui. "Quoi qu'il se passe à Djeddah, c'est une impasse. […] L'agenda pour les Américains et l'UE consiste à persuader les autres d’accepter le plan du Président ukrainien Volodymyr Zelensky en 10 points."

La Russie absente

Tous les participants aux négociations de Djeddah, où la Russie n'a pas été invitée, ne sont pas montés contre Moscou, a souligné Kingsley Makhubela.
Pas une seule rencontre sur l'Ukraine n'a de valeur ajoutée sans la participation de Moscou, avait pour sa part estimé lundi la porte-parole de la diplomatie russe. En promouvant la "formule de Zelensky" à Djeddah, Kiev et l'Occident ont tenté de monopoliser le droit d'avancer des propositions de paix et de relativiser celles d'autres pays, a déclaré Maria Zakharova.
Finalement, les consultations, organisées à l'initiative du prince héritier de l'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, n'ont pas abouti à une décision pratique.
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