"L'Ukraine ne va pas gagner", a déclaré Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain, dans une interview à la chaîne YouTube Redacted.
Selon lui, les troupes ukrainiennes ont "un succès limité" dans leur contre-offensive lancée début juin. Face à cela, elles ont abandonné les techniques inoculées par les instructeurs de l'Otan et sont passées à "leurs propres adaptations". Mais les succès sont toujours déplorables. Mécontents de cela, les fournisseurs otaniens ont fait une réprimande à Kiev, qui a dû alors revenir aux assauts blindés massifs, de peur de se voir privé de soutien matériel, affirme l'expert.
"Et c'est ce que nous voyons à présent. Ils envoient des bataillons de blindés dans une zone de destruction où les Russes les déciment, les détruisent. C'est un massacre sur le champ de bataille."
La contre-offensive
L'Ukraine a lancé sa contre-offensive le 4 juin sur les axes de Zaporojié, de Donetsk-Sud et d'Artiomovsk (Bakhmout en ukrainien), avec des unités formées par l'Otan et dotées d'armes occidentales. Selon le ministère russe de la Défense, Kiev a perdu plus de 43.000 militaires au cours de la période écoulée. Et ce, sans compter les blessés évacués vers des hôpitaux, les mercenaires étrangers, ainsi que les soldats neutralisés à la suite de frappes d'armes à guidage de précision dans les zones arrière.
Durant cette même période, l’armée ukrainienne aurait été privée de plus de 4.900 pièces d’armes, y compris 1.831 chars et autres véhicules blindés dont 25 Leopard et 21 Bradley.