Le général de division Andreï Mordvitchev a présenté un blindé suédois, saisi au combat, au ministre russe de la Défense venu en visite d’inspection au poste de commandement avancé du groupement Centre, dans la zone de l’opération militaire spéciale, a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué.
Il s’agit d’un blindé de combat d’infanterie CV-90. Ce véhicule, présenté comme l'un des plus avancés de sa catégorie, a fini par être mis hors d’état de nuire par un projectile tiré d'un lance-grenade antichar RPG-7, une arme adoptée au début des années 1960. Il a été rapidement saisi par les troupes russes après que ce qu’il restait de l'équipage du véhicule a battu en retraite, précise le ministère.
Le ministère note que le CV-90 n'était que "l'un des nombreux" blindés arrachés par les soldats russes aux forces de Kiev.
Un blindé imparfait
Le général de division Andreï Mordvitchev a souligné les défauts de ces véhicules occidentaux que l’armée ukrainienne ne peut pas réparer sur le champ en raison de l’absence de pièces de rechange, d'outils et d'accessoires requis, explique le communiqué.
Une faible cadence de tir est un autre inconvénient du véhicule blindé suédois. Après avoir tiré ses 24 obus, le canon du blindé doit être rechargé, ce qui peut prendre jusqu'à une minute. En outre, les véhicules suédois fournis à l'Ukraine ne sont pas équipés d'un système d'armes guidées et, en raison de leur haute silhouette, ont une faible capacité de survie, conclut le document.
Plus de 40.000 soldats perdus par Kiev
La Défense russe a précédemment annoncé que Kiev avait perdu plus de 43.000 soldats et plus de 4.900 pièces d’armement depuis le début de sa contre-offensive, le 4 juin.
Parmi ces armes figurent 1.831 chars et autres blindés, dont 25 chars de combat allemands Leopard et 21 véhicules de combat d'infanterie américains Bradley.