Cet État d'Afrique de l'Est a un plan nucléaire ambitieux. D’après Doto Biteko, ministre tanzanien des Minéraux, le pays cherche les dernières technologies pour développer ses ressources en uranium. Ces révélations ont été faites lors du forum Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, qui s’est tenu la semaine dernière.
"Nous avons déjà un programme centré sur l’uranium, mais nous voulons maintenant examiner les nouvelles technologies d'autres pays", a-t-il déclaré au cours d’une discussion consacrée aux technologies nucléaires pour le développement du continent, relate Daily News.
Plusieurs régions tanzaniennes comprennent d'importants gisements d'uranium, principalement à Namtumbo (Mkuju), Bahi, Galapo, Minjingu, Mbulu, Simanjiro, au lac Natron, Manyoni, Songea, Tunduru, Madaba et Nachingwea.
Coopération dans le nucléaire
Rosatom, l’agence russe de l’énergie nucléaire, est actuellement en contact avec plus de 20 pays africains, dont la Tanzanie. Dans deux ans, elle prévoit de démarrer l'exploitation pilote d'uranium à Nyota, l’un des gisements avec les plus grandes réserves de ce métal dans le monde.
Globalement, les discussions entre Rosatom et les États africains portent sur la construction de centrales nucléaires de grande et faible puissance, les centres de recherches et de technologies nucléaires et l’exploration des gisements d’uranium. Il s’agit du Rwanda, du Nigeria, du Ghana, de la Zambie, de l’Éthiopie, de l’Ouganda, de la République du Congo, de la Namibie.