"Il n'y a actuellement aucune discussion" autour de la création d’un analogue plus large des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a déclaré ce 2 août Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe.
Par contre, le sujet de l’élargissement du groupe des cinq "sera abordé, et même actuellement, il est en discussion au niveau des experts", a-t-il souligné.
L'élargissement dépend de la position des membres des BRICS, a rappelé Dmitri Peskov. De plus, le processus d’adhésion est "assez rallongé dans le temps".
Des nuances concernant l’élargissement
Les membres des BRICS, Russie comprise, communiquent avec tous les États qui veulent y adhérer, a fait savoir le porte-parole, et le thème sera abordé lors du sommet des BRICS qui se tiendra à Johannesburg du 22 au 24 août.
Précédemment, Dmitri Peskov avait fait savoir que l’élargissement des BRICS est une priorité à l'ordre du jour du sommet de Johannesburg. Pourtant, il y a des nuances entre les membres quant à l’élargissement, selon lui.
Le Brésil serait réticent à l’intégration de nouveaux membres, a récemment rapporté Reuters. D’après le média, ce membre des BRICS craint que l’élargissement "puisse transformer le bloc en quelque chose d'autre".
À ce jour, plus de 20 pays ont déjà fait une demande officielle d’adhésion aux BRICS, selon Anil Sooklal, ambassadeur itinérant sud-africain auprès du groupe, interviewé fin juillet par Bloomberg.